La crise actuelle qui touche la nouvelle économie aux Etats-Unis et le coup de froid qu’elle ressent en Europe mettent en plein jour une évidence : Internet, comme tous les outils, ne peut pas servir à n’importe quoi, il doit répondre à un besoin et apporter réellement quelque chose de neuf aux internautes.
Les sites qui étaient fondés sur de vieilles recettes, déjà exploitées par d’autres médias, presse magazine, presse écrite, stations de radio ou chaînes de télévision, se retrouvent confrontés à une régression du nombre de leurs connexions et donc de leurs revenus, baisse accentuée par un ralentissement du marché publicitaire. Mais cette évolution souligne une réalité de bon sens : ce que l’on peut faire sans Internet, pourquoi aurait-on besoin d’Internet pour le faire ?
En revanche, les sites qui répondent à de vrais besoins, qui ne trouvaient jusque là que des réponses partielles, ceux-là continuent de progresser et d’attirer de nouveaux visiteurs. La croissance de la fréquentation d’Afrik.com se maintient à plus de 50% mensuels sur les mois de janvier et de février. Autant dire que le nombre des internautes intéressés par l’information que nous rassemblons sur l’Afrique et le Maghreb a doublé en deux mois !
Notre propre croissance ne fait qu’épouser le rapide développement d’Internet sur le continent, dont la Fête de l’Internet va encore témoigner cette année. Preuve que dans les régions du monde où l’offre Internet constitue un véritable progrès, en termes d’information, de communication, de services, d’accès aux ressources culturelles et médiatiques, ce marché a un superbe potentiel de développement. C’est avant tout le cas en Afrique. Parce que militer aujourd’hui pour l’Internet en Afrique, c’est construire l’Afrique de demain, l’Afrique de la démocratie, et de la prospérité partagée.