La journée de la femme est célébrée, cette année, ce dimanche 8 mars. Une occasion pour AFRIK.COM d’ouvrir ses colonnes, notamment à l’écrivain sénégalais Boubacar Ndiaye, auteur entre autres du livre « Les fumées de la folie » aux éditions L’Harmattan. Il dédie ce poème écrit ce 6 mars 2015 aux femmes du monde entier.
Toi la femme, que n’a-t-on pas dit de toi ? Mais sais-tu ce que Dieu a dit de toi ? Tu es l’arbre, femme.
Toi, la femme, verdoyante, tu es la beauté et la douceur, qui ravit les yeux, et c’est à ton ombre que vient se reposer l’heureux, sa tête contre ton tronc, il se sent protégé, accordés ses vœux !
Toi, la femme, épineuse, tous te fuient et ne t’utilisent que comme rempart, pour ne pas subir, quêtant une fleur quelque part, et, vont s’abriter ailleurs, vers un autre part…
Toi la femme, mère de l’homme, femme de l’homme, Dieu t’a élue pour t’occuper de l’homme, car il n’est rien sans toi, femme !
Dieu t’a fait fragile, mais robuste, il te demande de te couvrir, de parler doucement, d’être… un mystère et une convoitise pour l’homme !
Alors, pourquoi te dénudes-tu, toi femme ? Et te dévalorises-tu, au point d’être infâme ? Connais-toi, et revendiques ta place. Ô femme !
Si tu n’es plus la mission que Dieu t’a assignée, est perdu l’homme !
Par Boubacar Ndiaye
