La population mondiale devrait atteindre 8 milliards de personnes à la date du 15 novembre. C’est ce qu’a indiqué l’Organisation des Nations Unies, ce lundi 11 juillet 2022, avec un pic prévu à plus de 10 milliards de personnes dans les années 2080. Parmi les huit pays qui portent cette démographie croissante, cinq sont logés en Afrique.
Une projection de l’ONU (Organisation des Nations Unies) rendue publique, ce jour, indique que dans trois mois, la population mondiale va franchir la barre des 8 millions d’habitants. Nous ne serons donc plus 7 milliards de voisins, comme le dit la belle et très suivie émission présentée par Emmanuelle Bastide, Juliette Brault et Delphine de Dianous. Une émission diffusée sur RFI et qui fait le tour de la planète.
Toujours selon la même étude, il est prévu que la population indienne dépasse celle de la Chine, en 2023. L’Inde occupera alors le rang de pays le plus peuplé du monde. Toutefois, insiste le rapport, actuellement, la population mondiale augmente à son rythme le plus lent depuis 1950. Une population mondiale qui pourrait atteindre environ 8,5 milliards de personnes en 2030 puis 9,7 milliards en 2050. L’ONU prévoit toutefois un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080.
S’agissant des artisans de cette augmentation de la population dans les décennies à venir, huit pays ont été listés, parmi lesquels cinq nations africaines. Il s’agit de la République démocratique du Congo, de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Nigeria et de la Tanzanie. Le Nigeria a une très forte démographie, et déjà en 2015, l’ONU avait alerté que sa population allait dépasser celle des Etats-Unis avant 2050. Outre ces cinq pays africains, on retrouve trois nations asiatiques que sont l’Inde, le Pakistan et les Philippines. Les Nations Unies ont par ailleurs fait le constat d’une nette chute de la fécondité dans la plupart des pays développés.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a saisi l’opportunité pour rappeler «notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète». Selon le patron de l’ONU, c’est aussi une belle «occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et de nous émerveiller devant les progrès de la santé qui ont prolongé la durée de vie et réduit considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile».
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