Le Sommet `Connecter l’Afrique´, qui s’est terminé mardi à Kigali, au Rwanda, a permis de recueillir des promesses d’investissements supérieures à 55 milliards de dollars pour développer les technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le continent.
« Le sommet `Connecter l’Afrique´ a décidé d’avancer les objectifs de connectivité TIC à 2012, afin de permettre d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement en 2015 », indique un communiqué de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié aujourd’hui à Kigali.
Le sommet, axé sur l’obtention de résultats concrets, a permis de réunir quelque 500 participants, dont des chefs d’Etat et de gouvernement et des Ministres du continent africain et d’autres régions, des présidents et des dirigeants de compagnies TIC africaines et mondiales, des directeurs d’organisations et d’institutions financières internationales et régionales, des représentants des médias internationaux et locaux ainsi que d’autres partenaires.
L’engagement a été pris de connecter les capitales africaines et les villes les plus importantes avec une infrastructure de bande passante large (broadband) et de renforcer la connectivité avec le reste du monde à l’horizon de 2012. D’ici 2015, la bande large et les services de TIC seront étendus à tous les villages africains.
Au cours des cinq dernières années, l’Afrique a été la région du monde la plus dynamique pour le développement de la téléphonie cellulaire, indique le communiqué. D’ici la fin de l’année, il devrait y avoir 270 millions d’abonnés.
Les opérateurs de cellulaires de l’association GSM ont donc annoncé un investissement de 50 milliards sur les cinq prochaines années, afin d’étendre et d’améliorer les réseaux d’ici 2012 et assurer une couverture à plus de 90% de la population.
« L’Afrique est ouverte aux affaires », a déclaré Hamadoun Touré, le Secrétaire général de l’UIT, saluant l’avancée du Sommet, car selon lui « ce nouvel investissement dans l’infrastructure TIC apportera de nouveaux emplois et une croissance économique globale ». Il a souligné que la création de richesses était une condition pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Source ONU