Au moins 12 personnes ont perdu la vie dans des glissements de terrain à Abidjan, suite aux pluies diluviennes, dans la nuit de mercredi à jeudi.
La saison des pluies a annoncé la couleur en Côte d’Ivoire. Des glissements de terrain ont provoqué la mort de douze nouvelles personnes, dans la nuit de mercredi à jeudi, portant le nombre total de victimes à 23, suite aux fortes pluies qui s’abattent depuis quelques jours sur Abidjan. Voilà 48 heures que des ondées intenses tombent sans discontinue sur la capitale économique.
« Nous déplorons encore 12 morts » à plusieurs endroits, du fait des « pluies diluviennes », a affirmé à l’AFP le général Fiacre Kili, en charge de l’Office national de protection civile. « Ça ne va pas du tout. Ça n’arrête pas d’empirer », s’est lamenté Paulin Claude Danho, le maire d’Attécoubé, d’où la moitié des victimes étaient issues.
Les glissements de terrain dans la commune d’Attécoubé ont provoqué la mort de 16 personnes, ces deux dernières semaines. Les victimes vivaient dans des bidonvilles, des « habitations précaires » dans lesquelles s’entassent, à Abidjan, « plusieurs centaines de milliers de personnes », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
« La moité des Ivoiriens aujourd’hui considérés comme pauvres ne peuvent se loger convenablement », a-t-il déploré, promettant que la question (du mal-logement) serait « traitée avec fermeté et humanité ».
Les glissements de terrain font, chaque année ou presque, des victimes. En 2011, onze personnes ont péri dans des glissements de terrain dans la capitale économique ivoirienne, contre sept personnes en 2008 et vingt-et-une personnes en 2009.