Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie, va devoir subir un examen spychiatrique pour « trouble d’anxiété généralisé ».
Décidément, le procès d’Oscar Pistorius qui se poursuit toujours au tribunal de Pretoria réserve chaque jour des surprises. Le champion paralympique sud-africain accusé du meurtre de sa petite amie est contraint de subir un examen spychiatrique pour « trouble d’anxiété généralisé ». Cette décision a été prise lundi par le procureur Guerrie Nel qui souhaite vérifier les conclusions de la psychiatre Meryl Voster.
Selon la psychiatre, Oscar Pistorius aurait été plus peureux juste avant d’abattre sa petite amie de quatre balles de 9 millimètres. « C’est mon opinion, Madame, que Oscar Pistorius souffre d’un trouble d’anxiété, une affection qui se caractérise par un état d’inquiétude permanent et excessif », a déclaré, lundi, Meryl Vorster, au début de la huitième semaine de procès, s’adressant formellement à la juge Thokozile Masipa.
«Les enfants Pistorius élevés dans la menace»
L’avocat de la défense Barry Roux l’avait appelé à témoigner sur les sentiments de vulnérabilité d’Oscar Pistorius. Facteur, selon Barry Roux, qui lui aurait fait croire que sa petite amie était un intrus. « S’il avait peur d’un intrus, alors certainement avoir un trouble d’anxiété généralisé pourrait avoir affecté la façon dont il a réagi à cette peur », selon la psychiatre.
La psychiatre, qui a également interrogé la famille proche et des amis d’Oscar Pistorius pour compiler son rapport, en a conclu que les troubles de l’athlète double amputé ont « commencé quand ses parents l’ont poussé à être normal, quand il était petit. Au fil du temps, ça a pu entraîner de l’anxiété ». D’autant que, précise-t-elle, les enfants Pistorius n’ont pas été « apaisés par leur mère Sheila, qui dormait avec une arme sous son oreiller et abusait occasionnellement de l’alcool. Les enfants ont été élevés pour voir leur environnement extérieur comme une menace ».