La société canadienne d’exploration pétrolière Longreach, devenue PetroMaroc, prévoit d’investir 40 millions de dollars dans des recherches.
La petite société d’exploration pétrolière Longreach a décidé de marquer son ancrage dans le paysage marocain des hydrocarbures. Ainsi, Longreach devient PetroMaroc, même si, pour l’instant, elle n’a toujours pas découvert une seule goutte de pétrole dans le royaume. Elle poursuit actuellement ses recherches onshore à l’est d’Essaouira.
Cette « junior compagny » a obtenu, ces dernières années, divers permis auprès des autorités marocaines. Et pour mener à bien sa mission, PetroMaroc a levé des fonds en bourse et auprès d’investisseurs privés, parvenant à réunir, au 10 avril, un placement privé de 9,7 millions de dollars. Et bien qu’elle n’ait aucune activité commerciale, la capitalisation de PetroMaroc à la bourse de Toronto atteint 25 millions de dollars canadiens.
PetroMaroc a démarré ses activités à Sidi Mokhtar, en 2013, notamment sur les blocs Kamar et Koba, où elle avait annoncé avoir découvert des traces de gaz. Les forages dans cette zone ont été suspendus, le temps pour l’entreprise d’analyser les résultats. Selon un document publié cette semaine par PetroMaroc, l’entreprise prévoit d’investir 10 millions de dollars au premier trimestre 2015 à Sidi Mokhtar, et 30 millions de dollars dans deux nouveaux puits, sur les trimestres 3 et 4.
Outre PetroMaroc, l’américain Chevron, le français Total ou encore le portugais Gaip Energy mènent actuellement une campagne d’exploration au large de Tarfaya, dans le Sahara occidental. La directrice générale de l’Office nationale des hydrocarbures et des mines, Amina Benkhadra, a toutefois mis en garde, à plusieurs reprises, ces derniers mois, sur le caractère aléatoire de ces recherches. Au vu de l’effervescence médiatique, elle a rappelé que ces recherches n’ont, pour l’instant, débouché sur aucune réserve exploitable.