Une récente étude de la revue PLOS ONE reprise par le HuffingtonPost sème le trouble dans bien des foyers africains… Ses conclusions ? Plus l’homme a un pénis long et fort, plus sa compagne éprouve le désir de le tromper… Mystère…
C’est une enquête scientifique menée auprès de 545 couples mariés au Kenya dont le magazine médical PLOS ONE publie les résultats déroutants : « chaque pouce de pénis en plus augmente la probabilité que la femme soit impliquée dans une relation extraconjugale ». Pourquoi ? Tout simplement parce que « les femmes associent les grands pénis à la douleur et à l’inconfort pendant l’acte sexuel ». Ainsi, les femmes redoutent plutôt d’accueillir en elles des membres trop spectaculaires… Par crainte de la douleur, ou par expérience de la douleur ressentie lors de la pénétration.
C’est ainsi que sur les six mois de l’étude, 6,2% des femmes interrogées ont vécu une relation extraconjugale, la plupart d’entre elles semblant avoir souhaité chercher un amant « moins bien doté », selon la qualification habituelle, c’est-à-dire en fait « plus agréablement membré », selon leurs dires.
Le résultat inattendu auquel est parvenu l’étude était pourtant bien différent de son objet premier : trouver les causes de l’infidélité féminine afin de mieux prévenir la transmission du VIH ! Les autres causes d’infidélité sont également intéressantes : par exemple, il semblerait que les femmes cherchent à changer de partenaire quand leur époux leur impose des positions sexuelles qu’elles n’aiment pas, ou pas suffisamment variées à leur goût, ou enfin, comme on pouvait le penser, quand leur époux ne les satisfait pas suffisamment en termes de fréquence de relations sexuelles.
Autre critère, enfin, les femmes mariées trop jeunes sont également plus souvent enclines à voir ailleurs… Sans doute simplement pour comparer ou parce que leur époux n’était pas véritablement l’élu de leur coeur. En ce sens, les femmes qui sont violentées par leur mari s’engagent également plus fréquemment dans des relations extraconjugales… Mais ceux-là l’ont bien cherché !
Ainsi le privilège machiste d’être trop bien membré constitue également un risque en Afrique : ce qui rejoindrait un proverbe méconnu : « trop viril, plus vite cocu » ?