C’est une peine de sept ans de prison ferme qui a été requise contre Saïd Bouteflika, ce lundi 11 octobre, en Algérie. Le frère cadet du défunt ex-Président algérien Abdelaziz Bouteflika est poursuivi entre autres pour corruption.
Mis en cause avec d’autres anciens responsables dans des affaires de corruption, c’est une peine de sept ans de prison qui a été requise contre Saïd Bouteflika, ce lundi 11 octobre. Le frère cadet de l’ex-Président algérien Abdelaziz Bouteflika, décédé le 17 septembre dernier, à l’âge de 84 ans est poursuivi pour corruption.
« Il n’y a rien dans le dossier. Que des déclarations. C’est un dossier vide. C’est un dossier politique et non judiciaire », a déploré à l’AFP Me Salim Hadjouti, un des avocats de Saïd Bouteflika, fustigeant la peine de « sept ans de prison ferme » requise à l’encontre de son client.
Agé de 63 ans, Saïd Bouteflika, ex-conseiller à la Présidence algérienne, est poursuivi pour « incitation à falsification de documents officiels », « abus de fonction », « entrave à la justice », « incitation à la partialité de la justice » et « outrage à magistrat ».
Arrêté en mai 2019, Saïd Bouteflika avait été condamné, au mois de septembre de la même année, à une lourde peine de 15 ans de prison, par un tribunal militaire pour « complot contre l’autorité de l’État et de l’armée ». Il a été acquitté, le 2 janvier 2021, par une cour d’appel militaire.
Etant sous le coup d’un mandat de dépôt pour « trafic d’influence », Saïd Bouteflika avait été transféré d’une prison militaire à une prison civile. Et ce lundi, c’est une peine de sept ans de prison qui a été requise contre Saïd Bouteflika.
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