Le mercredi 26 septembre, le journal Le Monde publiait sur son site Internet un article d’Ariane Chemin, dans lequel il écrit que le directeur général du Mandarin Oriental de Milan, Patrick Finet, est poursuivi pour pédophilie au Maroc. L’affaire, qui traîne depuis plus d’un an, peine encore à faire la Une des journaux.
Contacté par Afrik.com, le groupe Mandarin Oriental a fait parvenir à la rédaction un « communiqué officiel » dans lequel le groupe hôtelier affirme avoir mené une « enquête approfondie sur la question », et n’avoir trouvé « aucun fondement venant soutenir les faits avancés ».
« En réponse à l’article du Monde daté du 26 Septembre 2012, le groupe hôtelier Mandarin Oriental a souhaité faire la déclaration suivante. Dès l’instant où nous avons été informés des allégations portées à notre encontre, nous avons, avec nos conseillers juridiques, mené une enquête approfondie sur la question et n’avons trouvé aucun fondement venant soutenir les faits avancés. Très clairement, si un quelconque comportement condamnable avait été porté à notre connaissance, nous aurions agi de façon responsable et le simple fait de suggérer qu’il en eut été autrement est tout à fait inapproprié. De plus, il est nécessaire de préciser, qu’en dépit de la gravité de ces allégations datant d’il y a plus d’un an, il n’y a, à notre connaissance et celle de nos conseillers juridiques, aucune enquête internationale, ni mandat d’arrêt international émis à l’encontre de Monsieur Finet. »
« Une tentative de déstabilisation »
Le communiqué indique également que le quotidien Le Monde serait en train d’opérer « une tentative de déstabilisation » : « Nos conseillers juridiques français et marocain suggèrent à cette heure que le sujet de l’article du quotidien Le Monde pourrait être une tentative de déstabilisation menée par le propriétaire, Jaouad Kadiri, en vue de ternir la réputation de notre groupe et détourner l’attention du litige commercial de plusieurs millions de dollars qui nous oppose et est mentionné dans l’article du 26 septembre. Par coïncidence, le groupe hôtelier Mandarin Oriental a récemment reçu, dans ce cadre, un jugement en sa faveur pour le versement d’une indemnisation de 3 millions d’euros. Cette somme correspond à une partie des réclamations du groupe vis-à-vis du propriétaire concernant la rupture du contrat de gestion et l’échec de ce dernier à rembourser les prêts consentis, à l’époque, par le Groupe Mandarin Oriental. »
Notre contact nous a indiqué que, hormis ce communiqué, « le groupe n’a pas d’autre déclaration à faire sur ce sujet ».
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