Le parquet de Milan a requis six ans de prison contre l’ancien Premier ministre italien, Silvio Berlusconi. Il est accusé d’un délit de corruption de témoins dans l’affaire l’opposant à la Marocaine Karima El-Mahroug alors surnommée «Ruby».
Sale temps pour l’ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi contre qui le parquet de Milan a requis, hier mercredi 25 mai 2022, une peine de six ans de prison et une amende de 10,8 millions d’euros. L’ancien Premier ministre est accusé d’un délit de corruption de témoins dans des procédures judiciaires. Il aurait soudoyé des témoins dans le cadre du procès l’opposant à la femme surnommé «Ruby», une jeune Marocaine Karima El-Mahroug avec qui Silvio Berlusconi avait entretenu des relations sexuelles alors qu’elle était mineure.
Le parquet de Milan a également requis cinq ans de prison contre la jeune marocaine poursuivie pour parjure et corruption dans des actes judiciaires, ainsi que le paiement d’une amende de 5 millions d’euros. Pourtant, en octobre dernier, le tribunal de Sienne avait acquitté Berlusconi de même que le pianiste Danilo Mariani qui animait ses soirées bien chaudes. Des party «bunga bunga» avec de jeunes femmes transformées en esclaves sexuelles.
En 2013, Silvio Berlusconi avait été reconnu coupable d’avoir payé pour avoir des relations sexuelles avec la danseuse marocaine alors mineure (17 ans). En 2015, il avait été acquitté par la Cour suprême italienne. Seulement, l’ancien chef du gouvernement italien est actuellement jugé pour avoir prétendument payé des filles dans l’optique de s’assurer qu’elles n’informeraient pas les autorités de ces fameuses fêtes. Berlusconi a toujours allégué que ces fêtes étaient des «affaires innocentes et élégantes».