La France a proposé lundi, en marge de la conférence sur la Grippe aviaire organisée conjointement par l’OMS et la FAO, de mettre à la disposition des pays africains qui le souhaitent, son réseau d’experts et ses centres de recherche pour faire face aux oiseaux migrateurs soupçonnés de véhiculer le virus H5N1 responsable de la Grippe aviaire.
« Nous allons proposer de mobiliser tout de suite, notre réseau d’experts et nos centres de recherche, en particulier en Afrique, qui présente un risque spécifique causé par les oiseaux migrateurs », a notamment déclaré Denis Simonneau, porte-parole du Quai d’Orsay, au cours d’un point de presse tenu à Paris.
Il a ajouté que la France fera une série de propositions en
réponse aux demandes qui seront exprimées par les institutions internationales organisatrices, en particulier en offrant de mettre à leur disposition des experts français, vétérinaires, épidémiologistes, spécialistes en Santé publique… pour épauler
directement sur le terrain, les programmes de lutte contre la Grippe aviaire.
Une coordinnation de l’OMS et de la FAO
Le ministère français des Affaires étrangères a plaidé pour que l’OMS et la FAO assurent ensemble cette coordination des efforts internationaux.
« Nous pensons que ces institutions multilatérales sont au coeur de la mobilisation internationale contre la Grippe aviaire et qu’elles ont une responsabilité centrale dans les plans de lutte à mettre en oeuvre, tant dans le domaine de la santé animale, que dans celui de la santé humaine », a indiqué Denis Simonneau.
Une importante conférence sur la Grippe aviaire, rappelle-t-on, organisée conjointement par l’OMS et la FAO avec la participation de la Banque mondiale, a commencé ses travaux ce lundi à Genève.
L’objectif de cette conférence est la présentation par ces
organisations multilatérales, d’une stratégie commune intégrant leurs programmes de lutte contre la Grippe aviaire et leurs besoins financiers immédiats pour les mesures d’urgence et à plus long terme.