La France a menacé de se retirer du Mali, mettant ainsi fin à la coopération militaire vieille de huit ans dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, au cas où les autorités de ce pays d’Afrique de l’Ouest arrivaient à trouver un accord avec les instructeurs russes qui prendront en charge l’aspect sécuritaire.
La ministre française des armées, Florence Parly, et son collègue des Affaire étrangères, Jean-Yves Le Drian, ont menacé de se retirer du Mali, en cas d’accord du nouveau gouvernement dirigé par Assimi Goïta, avec le groupe Wagner, pour le déploiement d’instructeurs russes, dans le but d’assurer la sécurité dans ce pays miné par les attaques à caractère terroriste.
Les autorités françaises se sont ouvertement inquiétées, hier mardi 14 septembre 2021, des discussions entre Bamako et la société privée russe Wagner, mettant en garde qu’un déploiement de ces paramilitaires au Mali pourrait entraîner un retrait des troupes françaises, qui y combattent les groupes djihadistes, depuis huit ans.
Mardi, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, face à la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de son pays, a mis en garde qu’une implication de la société privée russe Wagner au Mali serait incompatible avec le maintien d’une force française dans ce pays d’Afrique. « C’est absolument inconciliable avec notre présence, incompatible avec l’action des partenaires sahéliens et internationaux du Mali », a pointé Jean-Yves Le Drian.
Pour sa part, la ministre française des Armées, Florence Parly, devant la Commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale, se dit convaincue que « si les autorités maliennes devaient contractualiser avec la société Wagner, ce serait extrêmement préoccupant et contradictoire, incohérent ». Ces sorties interviennent au moment où il est évoqué que Bamako est sur le point de faire appel à un millier d’instructeurs russes, pour former ses forces armées et assurer la protection des dirigeants.
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