Paris Dakar : bilan des courses


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Drapeau de la Mauritanie
Drapeau de la Mauritanie

La 9e spéciale du Rallye Paris-Dakar risque d’être fatale au Sud-africain Alfie Cox qui a cumulé un gros retard dans cette étape. En auto, Schlesser ne parvient pas à refaire son retard sur Servia. La veille, la voiture d’Eduardo Ribeiro a sauté sur une mine. Le Portugais est sauf. Mais il a eu le pied arraché dans l’explosion de son véhicule.

Le coup d’envoi de la 9e étape du Paris-Dakar, El Ghallouiya – El Ghallouiya, aujourd’hui, mardi 9 janvier, a été donné tôt ce matin, vers 9h 00, heure locale. Les organisateurs en ont emprunté le principe aux régates nautiques, avec des points de passages le long des 514 kilomètres de cette spéciale. Tout concurrent qui manque plus de neuf contrôles de passage (CP) sera mis hors course.

La journée est bien mal partie pour Alfie Cox, en moto. Parti pourtant en troisième position, le Sud-africain parvenait au second contrôle de passage (CP2) à la 14e place. Soit 23′ 09 » de retard sur le premier, Giovanni Sala.

Egaré hier, Ayikoe Messan, portant le dossard n° 128 a été récupéré par l’avion militaire mauritanienne dans la région de Zérouat, puis conduit à l’aéroport d’Atar. Plus tard dans la matinée, au CP3, Meoni pointait à la première position devant Sainct et Roma.

En auto, Servia est encore en tête devant Schlesser, qui a écopé d’une heure de pénalité en début de semaine, et le Japonais Masuoka.

Mine marocaine

En camion, l’équipage emmené par le Russe Kabirov a passé ce matin le troisième contrôle de passage en tête devant ses adversaires menés par Tchaguine et Loprais.

L’étape de la veille (reliant la ville du Sahara occidental, Simara, à la ville mauritanienne de Ghallouiya) a été marquée par un incident grave dans la zone disputée par le Maroc et le Front Polisario. Le Portugais Eduardo Ribeiro s’est écarté de la piste, peu après le franchissement du mur de défense érigé par les Marocains contre les incursions sahraouies, et a sauté sur une mine. Il a eu le pied arraché et a été pris en charge par les membres de l’ONU présents dans la région.

En 1996, un camion d’assistance avait sauté pratiquement au même endroit, provoquant la mort de ses occupants.

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