En Ouganda, pour tenter de lutter efficacement contre la criminalité qui gangrène le pays, la police a pour ambition d’utiliser un moyen peu banal pour traquer les suspects : l’application WhatsApp, a déclaré le chef de la police.
La criminalité grandissante inquiète au premier degré les autorités ougandaises qui ont décidé de sévir en s’appuyant sur les nouvelles technologies. A travers l’application WhatsApp , la police ougandaise va au combat contre les malfrats. Toutefois, des bruits courent et que cette décision n’est qu’un prétexte pour renforcer la surveillance installée ces dernières années. En effet, selon Freedom House, un organisme non-gouvernemental, cette initiative ne contribuerait qu’à renforcer un « fort sentiment que la surveillance s’est étendue ces dernières années ».
Concernant le système suggéré par la police, les résidents seraient ajoutés à des groupes sur les plateformes de messageries qui leur permettraient d’alerter les autorités locales, réduisant ainsi « le temps d’action » et facilitant l’intervention rapide sur le terrain. Ceci est valable pour quasiment toutes les sortes d’habitation, y compris les hôtels et les maisons d’hôtes. Car, ce ne sont pas de moins de 30 maisons et usines qui ont été attaquées par des gangs armés à Kampala et dans sa périphérie, dernièrement.
Rappelons que quelques mois plutôt, le gouvernement ougandais était éclaboussé par une affaire d’espionnage du groupe de discussion WhatsApp du député de l’opposition Bobi Wine. Des faits qu’il aurait totalement niés.