L’ex-Premier ministre ougandais Amama Mbabazi est interdit de meeting. En effet, le patron de la police a interdit, ce mercredi, Amama Mbabazi d’organiser des réunions à caractère politique, les déclarant illégaux.
Mois d’un moins après avoir annoncé sa candidature à la Présidentielle contre le Président Yoweri Museveni en Ouganda, l’ex-Premier ministre Amama Mbabazi se voit interdire l’organisation de meeting par le patron de la police ougandaise. Ces meetings ont été déclarés illégaux. Il souhaitait tenir des meetings électoraux dans le pays, du 9 juillet au 1er août 2015.
Le chef de la police Kale Kayihura a adressé une lettre à Amama Mbabazi lui affirmant que son parti, le Mouvement national de résistance (NRM), le parti présidentiel, ne soutient pas sa candidature. Par conséquent, « ses aspirations sont illégales ». La porte-parole de l’ex-Premier ministre, Joséphine Mayanga-Nkangi, a annoncé que ses avocats comptent contre-attaquer. Pour elle, « le chef de la police connaît parfaitement bien la loi, cette interdiction cherche simplement à faite diversion ».
Près d’une trentaine de partisans de l’ex-Premier ministre ont été arrêtés, ce jeudi, pour rassemblement illégal et campagne électoral hors de la période officielle. Au début du mois, des partis d’opposition ont formé une coalition pour regrouper leurs forces face au Président Yoweri Museveni. Cette coalition, l’Alliance démocratique, compte présenter un candidat unique. Une alliance qui n’est pas du goût du Président puisqu’il considère qu’il est sponsorisé par les donateurs occidentaux et la société civile.
Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, a été désigné par les dirigeants du NRM comme candidat à la Présidentielle de 2016. Une candidature qui doit toutefois être confirmée par un congrès du parti. Il affrontera donc son ancien Premier ministre et ex-secrétaire général du parti présidentiel, lors du scrutin.