OUA : Obasanjo et Mbeki courtisés par Kabila


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Drapeau de la République Démocratique du Congo
Drapeau de la République Démocratique du Congo

Le président de la R.D.C. et ses alliés vont plaider leur cause dimanche à Alger, auprès d’Olesegun Obasanjo et Thabo Mbeki.

Deux éléphants à Alger : l’Afrique du Sud et le Nigeria vont-ils peser de tout leur poids au sommet d’Alger dont l’objectif sera de trouver, ce week-end, une issue à la  » guerre mondiale africaine  » qui se déroule en République démocratique du Congo (R.D.C.) ?

C’est sans doute dans ce but que le président en exercice de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le chef d’Etat algérien, Abdelaziz Boutlefika, accueille dimanche les présidents nigérian, Olesegun Obasanjo, sud-africain, Thabo Mbeki, congolais, Laurent Désiré Kabila, mozambicain, Joachim Chissano, malien, Alpha Oumar Konaré, et le médiateur Frederik Chiluba, pour la Zambie.

Consolider les acquis

Ce sommet  » offrira l’occasion aux chefs d’Etat de procéder à l’évaluation de la mise en oeuvre de l’accord de Lusaka dans ses différents volets notamment la consolidation du cessez- le-feu et le lancement du dialogue inter-congolais de manière à consolider les acquis enregistrés « , a annoncé l’agence officielle algérienne, APS.

Premier problème : les accords de Lusaka signés en juillet 1999 par les belligérants congolais et les huit nations impliquées dans le conflit n’ont jamais débouché sur un cessez le feu durable. Deuxième problème : à l’exception de Laurent-Désiré Kabila, aucun des protagonistes de cette guerre ne sera présent dans la capitale algérienne.

C’est dire si « acquis enregistrés «  ou  » dialogue inter congolais «  risquent d’apparaître au mieux comme des expressions fortuites. Au pire, totalement dérisoires. La  » consolidation du cessez le feu « , quant à elle, se heurte à l’échec actuel de son simple établissement.

Il n’empêche : des sources citées par l’AFP suggèrent que cette rencontre fait suite à une réunion, le 9 avril, entre Kabila et ses alliés angolais, zimbabwéens et namibiens. Ils auraient souhaité que sous l’égide de l’OUA, soient convoquées  » des personnalités de poids « . Reste à convaincre MM. Obasanjo et Mbeki de faire pression sur les présidents ougandais et rwandais, qui appuient les trois mouvements rebelles. Espoir timide puisque à Kinshasa même on avoue ne pas s’attendre à  » une solution miracle « . Hommes de peu de foi…

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