Trois ans de détention. C’est la durée de captivité des quatre otages enlevés au Niger, plus précisément à Arlit. A cette occasion, les familles des victimes organisaient cette nuit une marche symbolique afin que l’opinion publique n’oublie pas les otages, mais surtout dans le but de continuer à mobiliser les autorités françaises.
dans le but de sensibiliser l’opinion tout en voulant faire pression sur les autorités françaises.
Les familles des quatre otages francais enlevés par Aqmi au Niger organisaient cette nuit une marche de 18 kilomètres dans Paris pour marquer le troisième anniversaire de leur détention. L’objectif est de continuer de sensibiliser l’opinion, mais aussi de faire pression sur les autorités françaises pour qu’elles entreprennent les démarches nécessaires visant à obtenir leur libération.
Une marche trois ans jour pour jour
Il y a trois ans jour pour jour, à trois heures du matin, Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe ont été enlevés sur le site d’Areva d’Arlit. Une marche organisée par les familles des otages a été entamée à la même heure de l’enlèvement cette nuit à Paris. Le parcours n’a pas été choisi au hasard puisqu’il mène aux différents points symboliques : les sièges d’Areva et de Vinci, entreprises auxquelles appartiennent les quatre Français, puis l’Elysée, le Sénat et l’Assemblée nationale. A chaque passage à ces points symboliques, une lettre y est déposée. Les proches de Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand ont déjà remis, au siège de Vinci à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), une lettre au PDG du groupe, Xavier Huillard, présent pour « témoigner de son profond espoir ». La marche prend fin au Quai d’Orsay pour y remettre un manifeste signé par plus de 12 000 personnes.
Des preuves de vie
Ce dimanche, lors de son entretien télévisé, le Président François Hollande s’est exprimé sur le sort des otages. Il a indiqué avoir des « preuves » de vie des otages. Concernant les familles, a-t-il dit, « je peux leur dire que nous faisons tout pour aller les chercher ». « Je sais ce que ça représente pour les familles. Je les ai reçues plusieurs fois », a-t-il ajouté. « Si j’avais pu le faire dès à présent, je serais heureux de pouvoir vous le confier aujourd’hui », a conclu François Hollande.
Le Quai d’Orsay a indiqué ce dimanche, que les familles des otages seraient reçues au ministère par le directeur du Centre de crise lundi, au terme de leur marche. Lors de cette rencontre, un point sur la situation des otages sera fait.
