L’ancien champion paralympique sud-africain, Oscar Pistorius, pourrait être bientôt libéré. Condamné en 2013 pour l’assassinat de sa petite amie Reeva Steenkamp, l’athlète a purgé seulement la moitié de sa peine. Et cela en résidence surveillée, dans le manoir de son oncle, a Pretoria, et non en prison.
La possible libération d’Oscar Pistorius suscite de nombreuses interrogations en Afrique du Sud. Beaucoup pensent que cette volonté de le voir libre est en lien avec sa célébrité et sa fortune. D’autres, au contraire, accusent la presse d’avoir, lors du procès, volontairement décrit l’athlète handicapé comme un monstrueux tueur de sang-froid.
Oscar Pistorius est éligible à une liberté conditionnelle car il remplit les deux critères de la loi sud-africaine : avoir purgé la moitié de sa peine et avoir rencontré la famille de la victime. Ce qu’il a fait en juillet dernier. Le condamné a suivi une psychothérapie et a été tenu à un stricte respect de ses conditions de non sortie de la résidence. En 2018, il a cependant été autorisé à quitter l’Afrique du Sud pour assister à des funérailles familiales, en Italie. Une clémence que beaucoup considèrent trop large pour un meurtrier.
Son cas a été l’un des plus médiatisés de l’histoire en raison de son immense notoriété mondiale et de ce qu’il représentait pour les personnes handicapées.