Oscar Pistorius, premier athlète paralympique à avoir participé aux Jeux Olympiques avec les valides, a tué sa petite amie, ce jeudi matin, à son domicile de Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud. Il a été arrêté et est interrogé en ce moment par la police.
Oscar Pistorius refait parler de lui. Non pour son exploit d’avoir été le premier athlète paralympique à avoir participé aux Jeux Olympiques avec les valides (Londres 2012), cette fois-ci pour l’assassinat de sa petite amie, âgée de 30 ans, le mannequin Reeva Steenkamp.
Le drame s’est déroulé ce jeudi matin, au domicile de l’athlète à Pretoria, la capitale sud-africaine. « La petite amie de Pistorius a été atteinte à la tête et au bras et est morte sur place. Oscar Pistorius est entendu par la police », indique le quotidien Beeld.
La petite amie d’Oscar Pistorius est morte sur place. La police sud-africaine s’occupe de cette affaire encore floue. « Un homme de 26 ans a été conduit en prison pour avoir apparemment tué une femme », a déclaré le porte-parole Katlego Mogale, indique Francetvinfo.fr.
Le père du premier athlète à avoir participé aux Jeux Olympiques avec les valides, a confirmé l’arrestation de son fils. « Nous n’avons pas beaucoup d’information à ce stade, je ne l’ai pas vu, il est avec la police et l’affaire est entre les mains des autorités », a déclaré « sous le choc » Henke Pistorius.
Qui est Oscar Pistorius ?
Oscar Pistorius amputé des deux pieds au niveau des tibias a marqué les esprits durant les Jeux Olympiques de Londres en étant le premier sprinteur amputé à courir avec les valides.
L’athlète sud-africain a remporté l’été dernier le 400m, loin devant ses concurrents. Le sprinter de 25 ans a même explosé le record du monde en courant en 46.68 secondes devant les Américains Blake Leeper (50.14) et David Prince (50.61).
Détenu et interrogé actuellement par la police sud-africaine, Oscar Pistorius devrait comparaitre dans la journée pour le meurtre de sa petite amie qui, selon l’athlète, serait par erreur. Il l’aurait confondue avec un voleur. Affaire à suivre…
