ONU : « Investir sur les 1,8 milliard de jeunes que compte la planète »


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Le directeur du Fonds des Nations Unies pour la population, Mabingué Ngom, au cours de la présentation, à Paris, du rapport annuel de son organisme sur la population mondiale en 2014, a insisté sur la nécessité d’investir sur les 1,8 milliard de jeunes que compte la planète.

Intitulé « 1,8 milliard d’impacts:  investir sur les adolescents et de jeunes du monde pour le futur », le rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a été présenté, ce lundi, par son directeur de la Division programme du FNUAP, Mabingué Ngom, au ministère français des Affaires étrangères. Investir dans la jeunesse afin de maximiser son « dividende démographique », c’est-à-dire la contribution de cette catégorie d’âge à la croissance économique mondiale, contrôler le taux de fécondité : tels sont les grands axes que préconise ce rapport du FNUAP, émanation de l’ONU, en direction de la jeunesse.

« S’inspirer des politiques menées en Asie du sud-est »

En matière de contrôle des naissances, le FNUAP a invité les pays à fort taux de fécondité, en particulier en Afrique subsaharienne, à « s’inspirer des politiques menées en Asie du sud-est ». La baisse du taux de fécondité entraîne notamment une hausse du taux d’épargne, a justifié Mabingué Ngom. Alors que sur 1,8 milliard de jeunes, selon ce rapport, 600 millions sont des adolescentes, cette baisse entraînerait une amélioration du respect du droit des femmes, indique le texte. « Nous devons faire en sorte que les femmes puissent contrôler leur sexualité, ce qui n’est pas encore le cas », a ainsi avoué le le directeur de la Division programme du FNUAP.

Malgré les nombreux foyers d’instabilités qui freinent toute volonté politique en direction de la jeunesse, notamment en ce qui concerne le planning familial, l’institution membre de l’ONU a donné en exemple des pays comme la Tunisie, l’Afrique du Sud ou encore le Botswana qui apparaissent comme de bons élèves dans ce domaine, en Afrique. « Il faut faire des investissements massifs » pour accélérer le processus, a insisté Mabingué Ngom.

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