Les 60 ans de la littérature congolaise d’expression française (1953-2013) sont une manne, une cure de jouvence, une renaissance de la pensée littéraire, une panacée, un don congolais, une rédemption de la patrie congolaise, que dis-je, de sa fratrie culturelle, de sa société… Ils représentent une émergence de l’être congolais ; un renouvellement du savoir-être du Congo, fait de son savoir-faire culturel et livresque, rehaussé par son savoir-dire, son dire sans dire et son sans-dire avec dire. C’est un nouveau départ culturel, socle du mieux-vivre-ensemble tant prié.
Les 60 ans de la littérature congolaise d’expression française sont à prendre pas à laisser. Elles sont à prendre avec joie, sans effroi ni égarement, requinqué pas éhonté… par tous !
Après Lyon (du 8 au 9 juin), Paris (le 14 juin à Galerie Congo Sony Labou Tansi est à l’honneur), à qui le tour ?… A Tours ? A Nice? A Marseille ? A Orléans ? à Reims ?… A Montréal peut-être ? Au Congo de chambouler le PLM (de Paris-Lyon-Marseille) par la virtuosité de ses artistes disséminés aux quatre vents de la France et de Navarre, urbi et orbi… avec ses Noces de Diamant, jusqu’au 31 décembre 2013, dotés de résolutions de diamant pour 2014. Car, nous nous devons de bâtir des ponts culturels Nord-Sud sur le troisième millénaire, pour faire traverser la jeunesse sans danger, en la tenant à la main au besoin… grâce au livre, mieux, à la pensée amplifiée.
60 ans
60 ans d’expressions littéraires ! Cela se célèbre, quoi ! Cela se fête, partout, pour tous ! Avec tous ! Dans l’union, dans l’unité, comme un seul homme, à l’image du chœur congolais, qui amplifie l’idéal national congolais, avec un hymne à la joie nommé la Congolaise, socle de l’Unité-Travail-Progrès vert-jaune-rouge. Oui, le rêve congolais existe ! Et, c’est cela le rêve congolais : le progressisme, qui ne commence que par les passeurs de rêves, que sont les écrivains, les hommes d’idées, les artistes, les virtuoses de la pensée, qui, du reste, sont toujours progressistes dans leur essence profonde.
60 ans
Exprimer le Congo, c’est exprimer sa littérature ; exprimer le Congo, c’est exprimer son exception culturelle… Car, sans les Molière, Corneille… Voltaire, Rousseau, Diderot, Hugo ou Zola, on ne sait, par exemple, ce qu’aurait été la place de la France aujourd’hui dans le concert du monde ; on ne sait si Paris aurait toujours valu une messe. Donc, voici le temps de faire tous pour un, un pour tous : mousquetons ensemble pour l’embellie congolaise, lettres à la main, pour venir à bout de l’inculture mère de l’intolérance, non sans lettre de poigne.
Et si nous n’exprimons pas le Congo, dans la philosophie du Ngo, qui le fera pour nous? Tant que les panthères n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse se termineront toujours à la gloire des chasseurs.
Ravisons-nous, en prêtant main forte à l’association congolaise AGORA (agorale@yahoo.fr), qui organisera le clou des cérémonies des 60 ans de la littérature congolaise nommé Festivités 60, pour célébrer la culture congolaise partout dans le Congo et dans sa Diaspora d’octobre à décembre 2013, avec des concours littéraires, des lectures sur les places publiques d’Impfondo à Pointe-Noire, de nombreuses tables rondes sur l’héritage culturel congolais et les perspectives culturelles au Congo, un colloque sur la place du livre au Congo… Cette association volontariste a besoin de mécènes, de sponsors… d’un appui logistique et financier de toutes parts, pour réussir cet évènement qu’elle prépare pour tous depuis décembre 2012 en ayant associé tous les écrivains congolais.