L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a remis une nouvelle couche, après avoir irrité l’Algérie avec ses propos à l’endroit du « vaillant peule kabyle ». Fustigeant le comportement des autorités algériennes, le diplomate a clairement indiqué que le Maroc est de loin un pays va-t-en-guerre.
L’Algérie va mal, puisqu’elle traverse une situation socio-économique grave sur son territoire et, en lieu et place de tenter de la résoudre, Alger fait diversion en s’attaquant au Maroc. C’est du moins le diagnostic fait par Omar Hilale, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, qui indique le voisin s’agite contre le royaume chérifien pour « camoufler » une situation économique désastreuse.
Dans une interview accordée au magazine américain Newslooks, Omar Hilale n’a pas raté l’Algérie. « Au lieu de se rendre compte de ses erreurs, l’Algérie essaie avec véhémence de blâmer le Maroc pour tous ses maux, même si heureusement le peuple algérien ne suit pas cette campagne de diffamation quotidienne », tance l’ambassadeur qui va plus loin dans ses convictions qu’il partage, sans mettre de gants.
« Malgré toutes les accusations fallacieuses et l’escalade d’Alger, le Maroc a opté pour une attitude responsable et réfléchie », insiste le diplomate. Car, dit-il, le Maroc « n’est pas un pays va-t-en-guerre. Le Royaume du Maroc est un pays épris de paix ». Par ailleurs, Omar Hiale dénonce au passage la décision algérienne de ne pas prendre part aux tables-rondes visant à trouver une solution au Sahara Occidental.
Selon Hilale, tous les Etats du monde entier « se demandent comment le seul pays qui arme, finance et mène la campagne diplomatique d’un groupe armé séparatiste peut-il se soustraire à ses obligations lors du processus des tables rondes pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable ». Et de mettre Alger face à ses responsabilités.
Si l’Algérie décide de ne pas participer à ce processus, poursuit Omar Hilale, « elle devra assumer sa responsabilité vis-à-vis du Conseil de sécurité, du Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel, et de la Communauté internationale ». Le diplomate se dit convaincu que ce problème ne peut être réglé « sans la participation effective et responsable de l’Algérie ». Ce qui est « le seul moyen de reprendre l’intégration du Maghreb et d’apporter la paix, l’unité et la prospérité ».
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