La Tunisie vient de passer 24 heures très mouvementées du fait d’une offensive anti-terroriste déclenchée par les forces spéciales, et qui ont abouti à la mort du meurtrier de Chokri Bélaïd, tué il y a un an.
C’est dans le quartier de Raoued, au nord de Tunis, que des affrontements entre forces spéciales tunisiennes et hommes armés ont éclaté, lundi dans l’après-midi, et se sont poursuivis jusqu’à ce mardi 4 février, à la mi-journée. Un agent de la Garde nationale a été blessé, et un autre a perdu la vie. Du côté des « terroristes » sept personnes sont mortes.
Ce mardi matin, jusque vers 11 heures, des tirs sporadiques et plusieurs détonations se faisaient entendre. Au moment où des hommes de la sûreté nationale se dressaient sur les toits de tous les bâtiments, un hélicoptère survolait la zone Des hommes armées décrits comme des terroristes par le ministère tunisien de l’Intérieur ont été délogés d’une maison, avant qu’ils ne réfugient dans un autre bâtiment qui a fini par être encerclé.
Les forces anti-terroristes tunisiennes ont finalement donné l’assaut, tuant sept membres du groupe armé qui s’était retranché dans une maison de cette grande banlieue de Tunis. Lors de l’opération, un gendarme a été tué et un autre blessé. Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur Ben Jeddou , a indiqué que la Garde nationale a « réussi à tuer sept terroristes très armés ».
« Les analyses ont dévoilé l’identité de certains d’entre eux (…) Parmi ceux-là se trouve Kamel Gadhgadhi », a indiqué le ministre de l’Intérieur. Ce dernier avait en effet été désigné par les autorités tunisiennes comme étant le meurtrier de l’avocat Chokri Belaïd, il y a près d’un an.