Plus de 15 chefs d’Etats sont attendus à Libreville pour rendre un dernier hommage au défunt président Omar Bongo Ondimba. Des moyens de sécurité considérables ont été mobilisés pour l’occasion.
Notre correspondant au Gabon
Plusieurs personnalités étrangères parmi lesquelles de nombreux chefs d’Etat, dont le centrafricain François Boszizé, le congolais Denis Sassou Ngusesso et le togolais Faure Gnassingbé sont attendus mardi prochain dans la capitale gabonaise en vue de rendre un dernier hommage au ‘’doyen des chefs d’Etats africains’’, Omar Bongo Ondimba décédé lundi dernier en Espagne des suites d’un arrêt cardiaque.
La France, l’ancienne puissance coloniale du Gabon, sera représentée par son président actuel Nicolas Sarkozy et prédécesseur Jacques Chirac qui assisteront à l’instar de leurs homologues africains, au culte œcuménique et à la lecture des oraisons funèbres qui seront organisés avant le défilé militaire prévu à 12 h30 locales à la place de l’indépendance.
D’importants moyens de sécurité ont été mobilisés pour l’occasion. Les éléments des forces de sécurité et de défense sont visibles à travers les rues de la capitale gabonaise où la vie reprend petit à petit son cours normal. La dépouille mortelle d’Omar Bongo Ondimba sera transférée après le défilé militaire, à 15 heures locales à Franceville où l’enterrement aura lieu le 18 juin prochain dans l’intimité familiale.
Sur le plan politique, le gouvernement du Premier ministre Jean Eyeghé Ndong doit rendre son tablier à la fin de cette semaine, après l’inhumation de feu Omar Bongo Ondimba. Un gouvernement de transition sera alors mis en place en vue de la préparation et de l’organisation du scrutin présidentiel. Les principaux leaders de la société civile, réunis hier (dimanche) ont réclamé l’organisation d’une élection libre et transparente, laquelle devrait être précédée, selon eux, par la révision complète du fichier électorale.
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