Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire des indépendances de 17 pays d’Afrique, le président américain Barack Obama accueille du 3 au 5 août à Washigton 120 jeunes leaders africains. Issus de la société civile et du secteur privé, ces invités d’honneur prendront part, sous l’égide du président américain, à un forum de discussions. Objectif : trouver ensemble des solutions innovatrices aux défis économiques et à la problématique de l’automisation de la jeunesse.
La Maison Blanche ouvre ses portes à la jeunesse africaine. En l’honneur du cinquantième anniversaire des indépendances de dix-sept pays d’Afrique subsaharienne, le président Obama s’entourera à Washington, du 3 au 5 août, de 120 jeunes leaders africains de la société civiles et du secteur privé. Une décision prise également, selon la Maison Blanche, « en considération du caractère démographique extraordinairement jeune de la région ; et dans le cadre des initiatives visant à forger pour les années à venir des partenariats solides tournées vers l’avenir. »
« L’Avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes »
Ces invités de marque, réunis avec leurs homologues américains et des responsables du gouvernement des États-Unis, auront l’occasion de débattre en petits groupes de thèmes clés comme l’autonomisation de la jeunesse, la bonne gouvernance et les possibilités économiques. Au cours d’une séance de discussion présidée par Barack Obama, ils présenteront leur vision de la transformation de leur société dans les prochaines cinquante années. Les participants rencontreront aussi des représentants des organismes de base pour obtenir des conseils stratégiques à l’aune de leur expérience.
Au cours de ces trois jours à Washington, le gouvernement américain se donne clairement comme mission d’encourager les relations entre les jeunes leaders américains et africains en veillant à instaurer des partenariats durables dans un intérêt mutuel. Au nombre des invités, la rwandaise Ariane Inesha, directrice des communications à l’Institut rwanadais de recherche et de dialogue. Elle se réjouit de l’inititative américaine : « C’est une très bonne idée ; ça démontre une volonté des Etats-Unis de vouloir mieux cerner les problèmes de l’Afrique, vouloir mieux collaborer avec les Africains pour une meilleure entente, une meilleure collaboration dans notre façon de développer nos pays », explique-t-elle.
Pour le Namibien Isaak Amupolo, fondateur et directeur de l’Ondangwa Drama Club, ce forum de la Maison-Blanche est une chance. « Ce sera pour moi l’occasion de découvrir les soucis des autres délégués africains et de voir quelles sont les solutions qu’ils envisagent, estime-t-il. Cela nous donnera également une chance de créer une plateforme à partir de laquelle nous pourrons débattre à l’avenir des grandes questions africaines. »
Lors de son discours le 11 juillet 2009 devant le Parlement du Ghana, premier pays d’Afrique noire auquel il a rendu visite après sa nomination, le président Barack Obama avait lancé : « L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes». Le chef de l’exécutif américain avait insisté sur les difficultés à venir. « Cela ne sera pas facile. Cela réclamera du temps et des efforts. Il y aura des épreuves et des déconvenues. Mais je peux vous promettre ceci: l’Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu’amie».
Barack Obama entend donc respecter sa parole en misant sur l’avenir de l’Afrique et ceux qui pourraient bien en devenir les dirigeants de demain.
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