Une soixantaine d’agriculteurs français ont bloqué le péage sud de l’autoroute A9 à Perpignan. Ils protestaient contre la concurrence jugée déloyale des tomates marocaines, en raison de leurs prix plus bas.
Des camions en provenance du Maroc ont été fouillés, et des palettes de tomates cerises ont été découvertes. La tension est montée lorsqu’il est apparu que les premières palettes inspectées ne contenaient que des pastèques. Les syndicats agricoles français soutiennent les actions des manifestants et appellent à des mesures gouvernementales pour protéger la production nationale.
Actions contre les importations de tomates marocaines
D’autres manifestations pourraient avoir lieu dans les prochains jours. Ces manifestations mettent en lumière les difficultés rencontrées par l’agriculture française face à la concurrence internationale. Elles soulèvent également des questions sur la transparence de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et la protection des consommateurs.
Depuis février 2024, des actions de protestation ont été menées par des agriculteurs français contre les importations de tomates marocaines. Ces manifestations expriment leur mécontentement face à la concurrence croissante des tomates marocaines, qu’ils jugent déloyale. Des discussions sont en cours entre les représentants des agriculteurs français et les autorités marocaines pour trouver des solutions à ce différend.
Étiquettes « Maroc » sur des tomates
Parmi les griefs des agriculteurs français, il y a la concurrence déloyale. Ils dénoncent des prix plus bas des tomates marocaines, dus à des coûts de production moins élevés (main-d’œuvre, pesticides). Certains affirment que des pesticides interdits en France sont utilisés dans la production de tomates au Maroc. Ils critiquent le manque de clarté dans l’étiquetage des tomates en magasin, ce qui rend difficile pour les consommateurs de distinguer les tomates françaises des tomates marocaines.
Entre autres actions menées, des barrages ont été érigés sur des routes et autoroutes, notamment à Perpignan, pour intercepter les camions transportant des tomates marocaines. Des agriculteurs ont apposé des étiquettes « Maroc » sur des tomates déjà présentes dans les rayons de supermarchés. Des rassemblements ont été organisés pour sensibiliser le public à leurs revendications.