Nouvelle journée de manifestations au Mali : la démission de IBK plus que jamais réclamée


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La médiation de la CEDEAO et la prestation de serment, ce lundi 10 août 2020, des nouveaux membres de la Cour constitutionnelle du Mali, n’a pas apaisé les manifestants qui sont, une fois de plus, descendus dans les rues de Bamako. Leur leitmotiv : la démission du Président Ibrahim Boubakar Keïta et de son Premier ministre, Boubou Cissé.

Ce mardi 11 août 2020, les contestataires du régime du Président malien, Ibrahim Boubakar Keïta, sont retournés dans la rue, après la trêve observée depuis le 21 juillet dernier, pour permettre la célébration de l’Aïd-el-Kébir dans le calme. Ces nouvelles manifestations interviennent au lendemain de la prestation de serment des neufs nouveaux membres de la Cour constitutionnelle devant le Président malien et le médiateur de la CEDEAO, l’ancien Président nigérian Goodluck Jonathan.

Ni la mise en place de cette nouvelle Cour constitutionnelle considérée par Goodluck Jonathan comme un progrès et l’appel au calme de la CEDEAO, ni la pluie qui s’est abattue sur la capitale malienne, ce mardi 11 août 2020, n’ont émoussé l’ardeur des manifestants munis de pancartes portant des inscriptions comme: « IBK dégage ». Ils restent donc accrochés au départ du Président comme le martèle Issa Kaou Djim, coordinateur de la plateforme (CMAS) de soutien à l’imam Mahmoud Dicko : « Notre objectif est la démission d’IBK et de son régime ».

Il faut rappeler que ces manifestations qui ont entraîné une dizaine de morts, il y a environ un mois, se déroulent dans un contexte particulièrement difficile pour le pays soumis à des vagues d’attaques terroristes d’une part, et frappé, à l’instar d’autres pays, par la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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