Une collision entre un bus et un camion a fait 16 morts et 22 blessés ce 9 septembre 2024 dans le centre du Sénégal. L’accident a eu lieu, ce lundi, vers 6 heures du matin, sur la route nationale 3, près de la localité de Ndangalma.
Au moins, seize personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu, ce lundi 9 septembre 2024, à hauteur de Ndiama Fall, un village de la commune de Ndangalma, dans le département de Bambey. L’accident ayant impliqué un camion et un bus de transport inter urbain a par ailleurs fait 11 blessés. Selon les témoignages, le bus qui tentait de dépasser un autre véhicule de transport lorsqu’il est entré en collision avec un camion roulant en sens inverse.
Des passagers du bus coincés par les flammes
Le choc a déclenché un violent incendie qui a calciné plusieurs passagers. Il se dit que les flammes issues de l’incendie ont coincé beaucoup de passagers du bus. Le Sénégal enregistre régulièrement des collisions meurtrières impliquant un bus. C’est le cas le lundi 16 janvier 2023, dans la commune de Ngueune Sarr, arrondissement de Sakal. 22 personnes avaient perdu la vie à la suite d’un accident.
Le drame proviendrait d’une collision entre un car de transport en commun et un camion. Le choc a eu lieu, vers 5 heures du matin, dans le département de Louga. « Sept blessés ont été évacués sur Dakar par hélicoptère », indiquait le gouvernement du Sénégal.« L’hôpital Dalal Jamm, l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff et l’hôpital Principal», avaient accueilli les blessés. L’un d’entre un avait succombé« au cours de son évacuation sur Dakar », poursuivait le communiqué.
Tragique collision à Sikilo
Ce qui portait « le bilan à 22 décès. 18 blessés sont pris en charge à l’hôpital de Louga, 3 autres à l’hôpital de Saint-Louis. Tous les corps sans vie ont été identifiés », avait détaillé le communiqué du ministre porte-parole du gouvernement d’alors, Abdou Karim Fofana. Un âne errant aurait provoqué ce drame. Un grave accident qui survenait seulement quelques jours après la tragique collision à Sikilo.
Le 8 janvier2023, c’est l’éclatement d’un pneu qui avait provoqué le télescopage de deux bus, dans le centre du pays. Un accident qui avait coûté la vie à quarante-deux personnes. Ce drame, l’un des plus meurtriers au Sénégal, ces dernières années, avait fait naître des critiques. Les populations pointaient du doigt l’incapacité des autorités à faire respecter les règles de conduite. Sur un autre volet, d’autres décriaient la réglementation sur l’état des véhicules.
Les routes tuent 700 personnes au Sénégal
Des accidents qui remettent en lumière les maux connus au Sénégal, notamment la vétusté et l’aménagement dangereux des véhicules, la conduite dangereuse. Sans compter la corruption des agents chargés de faire respecter les lois au niveau de la circulation ou les conditions d’octroi du permis de conduire. Malgré les multiples dénonciations et les campagnes de sensibilisation, les routes continuent de tuer au Sénégal.
Officiellement, chaque année, les accidents de la route tuent 700 personnes au Sénégal. En 2019, le Sénégal accusait une mortalité sur les routes de 24 pour 100.000 habitants, contre 27 pour 100.000 l’Afrique subsaharienne et 6 pour 100.000 dans l’Union Européenne. Ces chiffres fournis par la Banque mondiale allouaient un taux de mortalité sur les routes de 2 pour 100.000 habitants à Suisse.
