Le 1er octobre 2010 le Maroc a franchi une nouvelle étape en matière de sécurité routière. Après deux ans de procédure, un nouveau code de la route a été voté par la première chambre du parlement marocain. Analyse et effets.
Les principales mesures adoptées par le gouvernement visent à faire face à un véritable fléau, les accidents de la circulation, qui font près de 4000 morts chaque année. Pour cela : répression et responsabilisation sont les maîtres-mots de la réforme.
Les différentes dispositions de ce nouveau code de la route sont les suivantes : Permis de conduire à points, Amendes Transactionnelles et Forfaitaires (ATF) , Mise à niveau du contrôle routier, Prévention de la corruption et droits des citoyens , Lutte contre l’alcool au volant, Responsabilités et peines privatives de liberté en cas d’accidents, Mise à niveau du contrôle technique des véhicules, Mise à niveau de l’enseignement de la conduite.
C’est un nouveau pas vers l’avenir pour le royaume, surtout lorsque l’on connaît les habitudes de conduite des Marocains : dangereuses pour leur grande majorité.
M. GHELLAB, ministre marocain des transports, a déclaré que ce nouveau dispositif tend à « préserver l’intérêt public, la vie et les biens des citoyens ». Effet déjà sensible dans les rues de Casablanca : le pays rompt donc avec ses habitudes et roule au rythme de ce nouveau code de la route.