Après l’annonce, ce dimanche, d’un nouveau cas de la maladie à virus Ebola dans la zone de santé de Butembo, dans l’est, le ministère de la Santé et ses partenaires s’organisent pour freiner sa propagation.
Plus de peur que de mal. Les autorités sanitaires et ses partenaires, notamment l’Organisation mondiale de la Santé ( OMS), annoncent avoir mis en place des stratégies pour lutter contre la propagation de la maladie à virus Ebola, déclarée dans la zone de santé de Butembo, dans l’est. « L’expertise et les capacités des équipes locales ont été essentielles pour détecter ce nouveau cas d’Ebola et permettre une réponse rapide », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Selon la communication faite, ce dimanche, par le ministre de la Santé, Eteni Longondo, le nouveau cas est une cultivatrice, dont le mari a survécu à cette maladie. Décédée le 3 février, elle a présenté des symptômes typiques de la maladie à virus Ebola, après l’analyse de l’échantillon de son sang. Eteni a, à cette occasion, demandé aux Congolais de « ne pas paniquer ».
Dans la zone de santé de Butembo, les experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du ministère de la Santé et de l’Institut national des Recherches Biomédicales (INRB) sont déjà à pied d’œuvre pour retrouver les personnes ayant été en contact avec le nouveau cas. « L’OMS apporte son soutien aux autorités sanitaires locales et nationales pour retracer, identifier et traiter rapidement les contacts afin de freiner la propagation du virus », a ajouté le Dr Matshidiso Moeti.
Des sources proches du ministère rapportent que plus de 70 contacts ont déjà été identifiés par ces experts. Cependant, selon eux, « ces démarches pourraient être difficiles à mener en raison de l’activisme des groupes armés dans cette région ».
Notons que ce premier cas d’Ebola apparaît trois mois après l’annonce de la fin de la onzième épidémie de cette maladie, ayant fait plus de 50 décès dans la province de l’Equateur, dans la partie Nord-ouest du pays.
