Les violentes manifestations se poursuivent en Afrique du Sud, après l’arrestation de l’ancien Président Jacob Zuma. Plusieurs personnes ont perdu la vie suite à ces incidents qui auraient fait au moins 72 morts dans ce pays d’Afrique Australe.
Le bilan des violences en Afrique du Sud, déclenchées par l’incarcération de l’ex-Président Jacob Zuma, est passé à 72 morts. Etabli ce mardi 13 juillet, ce bilan est le fruit, pour la plupart, de bousculades lors de pillages qui se sont étendus dans tout le pays.
Selon des précisions d la police sud-africaine, la plupart des décès sont survenus lors de « bousculades pendant des pillages de magasins et de centres commerciaux », ajoutant que d’autres morts et blessés sont liées « à des explosions de distributeurs automatiques de billets et à des tirs… Le nombre total de personnes arrêtées s’élève à 1 234, tandis que les décès se montent à 72 »
L’appel au calme des autorités et le déploiement de quelque 2 500 soldats n’ont pas suffi à calmer les milliers de Sud-Africains qui ont continué à affluer mardi pour dévaliser les hangars et les magasins. La ville de Durban située sur l’océan Indien est la plus touchée par les manifestations meurtrières.
A lire : « Free Zuma » : un manifestant tué et plusieurs blessés, dont des policiers
