Nous sommes tous de potentiels Davido et Chioma


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Davido perd son fils Ifeanyi
Davido, Ifeanyi et Chioma

Le musicien nigérian Davido a perdu son enfant, tout juste âgé de trois ans, né de sa relation avec Chioma. L’autopsie sur Ifeanyi Adeleke a confirmé que le garçon est décédé des suites d’une noyade. Un rapport rendu public, ce samedi, par le commandement de la police de l’État de Lagos, au Nigeria. Seulement, cette mort doit interpeller tout parent.

L’enquête ouverte suite au décès de l’enfant de Davido et de sa fiancée Chioma Rowland suit son cours. Hier samedi 5 novembre 2022, la police nigériane a confirmé la thèse de la noyade. Les autorités ont précisé que les deux employés arrêtés sont toujours en détention provisoire. « Les deux suspects sont toujours avec nous. L’autopsie a confirmé qu’il était mort par noyade », a déclaré Benjamin Hundeyin, responsable des relations publiques de la police.

Ifeanyi Adeleke a été retrouvé mort, lundi 31 octobre 2022, dans la piscine privée de la résidence de Davido, à Banana Island. L’enquête ouverte par la police de l’État de Lagos avait conduit à l’arrestation des 8 employés qui étaient en service dans la maison au moment du drame. Après interrogatoire, les employés ont recouvré la liberté excepté le chef et la nounou. Ils avaient la lourde responsabilité de veiller sur le petit garçon. Au-delà des faits, cette affaire Davido interpelle tout parent. D’autant qu’il est très difficile de ne pas entrevoir de la négligence dans cette affaire.

Cette négligence qui habite en nous tous

Comment, un individu, qui a les moyens de construire une piscine, n’est pas en mesure de prendre les dispositions nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne survienne ? Surtout quand on sait que cette personne se somme David Adedeji Adeleke, connu sous le nom de Davido. Ce Nigérian né le 21 novembre 1992 aux États-Unis, n’est plus à présenter. Tellement il est riche ! Oui, jet privé, yacht et autres voitures de luxe ornent son parc. Quant aux montres de luxe, ornées de diamants, ce n’est pas ce qui manque chez Davido. Bref, ce ne sont pas les moyens de prendre en charge la sécurité d’un enfant de trois ans qui font défaut. Oui, il y a eu de la négligence.

Cette même négligence qui nous habite quasiment tous. Qui fait que parfois, au bord de la chaussée, nous lâchons parfois la poussette dans laquelle se trouve notre bébé. Et que par chance, on le retrouve devant nous après avoir consulté un message WhatsApp. Parce que nous avons eu la chance de ne pas être sur une pente. Cette négligence qui fait que nous avons parfois l’habitude de laisser notre pistolet à la portée de nos enfants et qu’on retrouve pour le ranger plus loin, lorsqu’on se sera rendu compte que le chérubin l’avait entre les mains. S’il n’a pas déjà abattu sa mère pendant que celle-ci conduisait sa voiture. Comme cela est souvent arrivé, surtout aux Etats-Unis.

Plus chanceux que l’enfant de Davido

Cette même négligence qui fait qu’un enfant a échappé de justesse à la noyade, à Saly, au Sénégal. Lorsqu’il s’est retrouvé tout seul dans la piscine de la maison. Il avait lui aussi trois ans. Non, exactement 2 ans et 10 mois. Pour cet enfant, ses parents ont été plus chanceux. Non, lui a été plus chanceux que celui de Davido et Chioma. Car au fond, le couple nigérian a perdu un enfant. Ce dernier a, lui, perdu la vie. Il n’est plus de ce monde. Ses parents et ces autres proches, eux, sont toujours en vie. C’est parce qu’ils ont été tout simplement négligents que cet enfant s’en est allé. De la façon la plus atroce, une mort par noyade.

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Pendant combien de temps l’enfant s’est-il débattu dans l’eau ? N’a-t-il pas eu le temps de crier au secours ? Sans doute oui. Que cela soit dans ou hors de l’eau, l’enfant aura certainement crié de toutes ses forces pour appeler au secours. En tout cas, celui du Sénégal, lui, a eu le temps de crier. Lequel cri la famille a entendu et a couru le sauver. Si ces gens avaient mis la musique à fond, ils n’auraient jamais entendu ces cris désespérés d’un enfant. Dans quelles circonstances l’enfant de Davido et Chioma a poussé son dernier cri ? Ce môme de Saly, lui, a dû son salut à une bouée. Un canard gonflable sur lequel il s’est accroché au moment où il criait.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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