Le nord du Mali est toujours sous la menace des djihadistes qui sont à l’origine de plusieurs attaques, ce dimanche, contre la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA).
Le Nord du Mali est le théâtre depuis le 30 décembre d’un regain de violences imputé aux djihadistes. Ces derniers, présents au nord du Mali, multiplient les attaques contre la MINUSMA. En effet, dimanche, la MINUSMA a été victime d’un engin explosif tandis que quatre camions d’un de leur sous-traitant ont été brulés, selon RFI.
Les djihadistes durcissent le ton
La MINUSMA est perpétuellement la cible des djihadistes. Cette fois-ci, ils durcissent le ton avec deux attaques simultanées au nord du pays. Ces attaques survenues à Gao et sur l’axe Ansongo-Menaka démontrent la détermination des djihadistes à vouloir s’emparer de la région. Ainsi, à Gao, dans la vallée du Telemsi, des djihadistes ont pris le contrôle de quatre camions d’un sous-traitant de la MINUSMA avant d’y mettre le feu. Par ailleurs, au même moment, un engin explosif, commandé à distance par les djihadistes sur l’axe Ansongo-Menaka, a fait six blessés dans les rangs de la MINUSMA.
Un fait similaire s’est produit le 29 décembre à Tessalit. Lors de l’attaque de cette ville, plusieurs roquettes ont été tirées sur le camp. La MINUSMA, dépêchée sur la zone de tir, ne déplore aucune victime, selon l’AFP. Une attaque qui a été revendiquée par le groupe islamiste Ansar Dine, lié à Al-Qaïda. « Nous avons réussi à attaquer les ennemis de l’islam à Tessalit », a dit par téléphone à l’AFP Abdoul Ag Attaher, un membre d’Ansar Dine.
Ce regain de violences démontre que le Nord-Mali est loin d’être tiré d’affaire, malgré la présence des forces de l’ONU et des éléments des troupes françaises et africaines.