Le National Film and Video Censors Board (NFVCB) a déclaré avoir enregistré 375 productions cinématographiques de Nollywood, au troisième trimestre de 2021. Ces données figuraient dans le rapport du troisième trimestre du département de la censure et de la classification des films.
Après Bollywood en Inde, mais devant Hollywood aux États-Unis, Nollywood de Nigeria produit chaque année 2 000 films, dont le coût estimé ne dépasse pas 20 millions d’euros. Au troisième trimestre de 2021, le National Film and Video Censors Board (Office national de censure du film et de la vidéo)
a déclaré avoir enregistré 375 productions cinématographiques de Nollywood. Selon le rapport, le nombre de films produits au cours du trimestre a représenté une forte baisse par rapport aux trimestres précédents. Le NFVCB a révélé que 635 films ont été produits au deuxième trimestre et 416 au premier trimestre.
«Le rapport doit être soumis à l’autorité fédérale compétente pour la compilation du produit intérieur brut (PIB) du pays pour le troisième trimestre 2021», a déclaré le NFVCB. Selon le rapport, Lagos a eu le plus grand nombre de films produits pour la période avec 159, suivi d’Abuja (108), tandis qu’Onitsha a enregistré 83 productions cinématographiques. L’analyse par emplacement a en outre montré que Kano en avait 8 tandis que Port Harcourt et Jos en ont enregistré 6 respectivement. Le Bénin comptait 5 films pour la période considérée.
Auparavant, le National Film and Video Censors Board avait décrit Nollywood comme le «nouveau pétrole» du Nigeria capable d’attirer les investisseurs. «L’industrie cinématographique peut… créer des emplois et augmenter le PIB du pays si une attention suffisante lui est accordée», a dit l’agence. «L’industrie n’est plus uniquement réservée au divertissement, mais elle offre de grandes opportunités en créant beaucoup d’emplois pour les jeunes», a ajouté le NFVCB.
Conscient du potentiel de l’industrie cinématographique nigériane à recruter, le NFVCB reconnait : «Nous voyons toujours de nouveaux visages, chaque jour, dans l’industrie. Si cette industrie ne se renforçait pas, le chômage se serait répandu partout dans le pays».
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