La fête de Noël a été particulièrement sanglante dans le Nord du Burkina Faso où l’attaque meurtrière perpétrée par un groupe armé s’est soldée par la mort de 35 civils dont 31 femmes. Le Gouvernement a décrété un deuil national de 48 heures
La célébration de Noël a viré au drame, dans le Nord du Burkina Faso où des attaques sanglantes, menées dans la province du Soum, appelée région du Sahel, ont fait plusieurs morts, tant du côté de l’armée que de celui des assaillants. L’armée burkinabé a tenu tête aux assaillants qui auraient perdu, selon l’état-major des armées 80 des leurs, tandis que 7 soldats ont péri. Dans leur retrait, après avoir commis cet acte odieux, les hommes armés s’en seraient pris aux civils et en auraient tué 35 dont 31 femmes.
Un deuil national de 48 heures a été décrété par le chef de l’Etat burkinabé, à compter du 25 décembre. Cette attaque est survenue au moment où les fidèles chrétiens s’apprêtaient à célébrer Noël et selon les termes du communiqué de l’Armée, elle était « d’une rare violence ». C’est la première fois, depuis le début des attaques terroristes contre le Burkina Faso, que « les groupes armés commettent une telle horreur chez cette composante de la société. Certes, les populations civiles étaient victimes, mais le massacre de femmes (31 au total) ne s’était jamais produit.
Cette attaque intervient au moment oes Etats-Unis d’Amérique, à travers l’US Africa Command (AFRICOM), ont mis mettre à la disposition du Burkina Faso du matériel d’une valeur de 2,3 milliards de FCFA. Ce geste entre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Depuis plus de quatre ans, le Burkina Faso fait face à de violentes attaques qui ont fait plus de 570 morts et qui sont attribuées à différents groupes djihadistes affiliés à Al Qaida et au groupe Etat islamique.