Lundi, les chrétiens du monde célébraient avec allégresse la nativité du Christ, né il y a 2000 ans. Aujourd’hui, c’est au tour des musulmans de fêter dans la même joie l’Aïd El Filtr. L’Aïd El Fitr commémore la fin du Ramadan, à l’instar de Noël, qui marque la fin de la période de l’Avent. Le moins que l’on puisse dire concernant ces deux périodes, c’est qu’elles ne se sont pas déroulées sous des cieux cléments.
Entre les massacres en Algérie, le conflit israélo – palestinien et les multiples guerres qui se déroulent de par le monde, les valeurs prônées par ces deux symboles religieux, en l’occurrence l’humilité, la charité et l’Amour paraissent quelque peu surannées. Trêve d’apitoiement ! En dépit de tout, la fête est de mise. Les chrétiens se réjouissent de la venue du Messie, le Christ Sauveur. Et les musulmans, en font autant à la fin du jeûne, preuve d’un repentir sincère, agréable à Allah.
Noël et l’Aïd El Fitr sont aussi l’occasion d’offrir des cadeaux. La démarche peut être ruineuse. Référence faite aux maris polygames qui doivent satisfaire leur femmes. Gare à ne pas faire de jalouses! La fête pourrait dégénérer en pugilat.
Au final, il est heureux que les hommes puissent avoir, au travers de fêtes religieuses, l’occasion d’oublier leurs soucis quotidiens, par ailleurs nombreux. La paix et la joie auraient dû gouverner notre existence. Il n’en est malheureusement rien. Dés lors, on apprécie d’autant plus les parenthèses que sont Noël et l’Aïd El Fitr.
Allègrement vôtre !