Nil : l’Egypte prête à faire obstacle au remplissage du barrage de la Renaissance


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Réservoir Grand Nil
Réservoir Grand Nil

L’Égypte campe sur sa position et se dit prête à faire obstacle au remplissage du barrage de la Renaissance. Ceci ressort d’un dialogue, ce week-end, entre le ministre de l’Irrigation Mohamed Abdel-Aty et le chef du Conseil suprême des médias, Karam Jabr.

D’après un communiqué signé par le ministre de l’Irrigation, « l’Égypte reste prête à faire face à tous les scenarios au sujet du barrage de la Renaissance et l’État ne permettra pas qu’une crise d’eau s’installe en Égypte ». A en croire, les médias égyptiens, au cours de ce dialogue, les deux personnalités ont rappelé que le Caire à « le droit légitime de riposter dans le cas où le remplissage du barrage expose aux menaces susceptibles de mettre en danger la vie des Égyptiens ».

Le jeudi dernier, le Premier ministre Éthiopien, Abiy Ahmed a appelé Caire et Khartoum au calme, rassurant que le remplissage du barrage de la Renaissance ne constitue pas une menace pour eux. « Je tiens à assurer les peuples soudanais et égyptiens qu’ils ne subiront pas de dommages importants à cause du remplissage du barrage, car, il ne prend qu’une petite partie du débit de l’eau du Nil. Le barrage peut être une source de coopération avec l’Égypte et le Soudan », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

En mi-juin, l’Éthiopie a réaffirmé son engagement d’amorcer le deuxième processus du remplissage du barrage de la Renaissance. Ce 8 juillet, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies a tenu une réunion avec les représentants de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan autour de ce barrage. Aucune communication allant dans le sens d’un consensus trouvé entre les parties en conflit n’a été faite à l’issue de cette assise.

Néanmoins, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont appelé les trois États à la reprise des négociations sous la médiation de l’Union Africaine.

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