Un charnier d’une centaine de corps a été découvert, ce vendredi, par les forces armées tchadiennes et nigériennes à la sortie nord de la ville de Damasak, au Nigeria.
Découverte macabre au Nigeria où les armées nigériennes et tchadiennes ont découvert un charnier a été découvert, ce vendredi 20 mars 2015, à la sortie nord de la ville de Damasak, au Nigeria.
Seulement quelques jours après la prise de de la ville de Damasak des mains de Boko Haram, cette horrible découverte a eu lieu. Des corps mutilés ont été jetés dans le fleuve ou abandonnés dans la brousse. « On est en train d’aller sur le pont, là où l’on a découvert le charnier. Ils ont violé les femmes dans les forêts. Et puis même dans le charnier il y a des corps d’enfants, de femmes, de vieillards », a indiqué le Colonel Ahmat Youssouf de l’armée tchadienne qui a découvert les charniers il y a quelques jours, selon RFI.
« Des êtres créés de Dieu, qu’on prend la scie, la tête séparée du reste du corps. Vous avez vu les mains par-derrière liées par des cordes. Vous avez vu le sang sur le pont et il y en a qui sont tombés et une partie du corps est restée attachée. Et il semble que celui qui est assis dans le pousse-pousse est un imam. Et vous avez vu les corps sont sec déjà, c’est horrible », s’est indigné le colonel Azem Bermandoua, porte-parole de l’armée tchadienne.
Une centaine de corps ont été dénombrés, selon les deux armées. Et les habitants restés à Damasak, pendant l’occupation de la ville par Boko Haram, plus de 200 portés disparus ont été comptés.