L’Elysée abrite, ce samedi, un sommet sur la sécurité au Nigeria. Cette rencontre fait suite à l’enlèvement, le 14 avril dernier, de plus de 200 lycéennes par le groupe islamiste Boko Haram.
La France s’invite dans l’épineuse question du groupe terroriste Boko Haram qui sème terreur et exactions au Nigeria. En convoquant un sommet sur la sécurité au Nigeria, la France compte prendre le taureau Boko Haram par les cornes.
L’enlèvement massif le 14 avril dernier de plus de 200 lycéennes à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, a mobilisé la communauté internationale. La quasi-totalité des personnalités de ce monde ont condamné, avec fermeté, cet acte ignoble. Si au début, les réactions étaient moins pointues, c’est que le chef présumé de Boko Haram, Abubakar Shekau, n’avait pas encore diffusé sa vidéo dans laquelle il menaçait de vendre les filles enlevées comme esclave, ou de les marier de force.
Ce qui sonnait comme un véritable scandale au 21e siècle, poussant le monde entier à se mobiliser. Pour retrouver les jeunes filles enlevées, les Etats-Unis ont envoyé des drones. Beaucoup de pays ont ainsi proposé leur soutien pour retrouver ces jeunes lycéennes enlevées. C’est le cas notamment de la Grande-Bretagne, d’Israël ou de la Chine qui ont apporté un soutien logistique ou humain. Et c’est dans ce contexte que Paris accueille ce samedi un sommet autour du Président nigérian, Goodluck Jonathan, pour établir une stratégie régionale contre la secte islamiste Boko Haram qui a fait couler trop de sang et causé trop de mal.
S’il n’est pas question d’une intervention militaire occidentale, la France compte mettre son expertise à la disposition des pays frontaliers avec le Nigeria, notamment le Bénin, le Cameroun, le Tchad et le Niger, pour impulser la lutte contre Boko Haram.