L’organisation Amnesty international a estimé que plus de 2 000 femmes et fillettes ont été enlevées par Boko Haram depuis le début de l’année 2014, dans un nouveau rapport.
L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme, Amnesty international, a indiqué, dans un nouveau rapport publié ce mardi, que plus de 2 000 femmes et fillettes auraient été enlevées par Boko Haram depuis le début de l’année 2014.
Le rapt des plus de 200 lycéennes enlevées en avril 2014 à Chibok, dans le nord du Nigeria, a été l’événement le plus médiatisé. Selon Amnesty international, il est loin d’être le seul enlèvement de femmes et de fillettes. Se basant sur 200 témoignages dont près de 28 d’anciennes captives, l’organisation avance le chiffre de plus de 2 000.
38 enlèvements de masse
Près de 38 enlèvements de masse ont été répertoriés par l’organisation non-gouvernementale (ONG). Les méthodes des terroristes extrémistes de Boko Haram sont aussi détaillées dans le texte. Alors que les hommes et les garçons sont embrigadés ou tués, les femmes et les fillettes sont le plus souvent enlevées, emprisonnées et parfois mariées de force et violées.
L’ONG a recensé autour de 5 500 meurtre de civils par la secte islamiste depuis le début de l’année 2014. Elle estime que Boko Haram devrait être jugé pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Alors que cela fait un an que les lycéennes de Chibok ont été enlevées, le directeur du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Raad Zeid al Hussein, s’était déclaré très pessimiste sur leur sort, il y a quelques jours, indiquant avoir la conviction qu’elles auraient trouvé la mort à Bama.