Le Président Muhammadu Buhari quittera le Nigeria, ce lundi, pour la République du Niger. Il se rendra à Niamey, capitale du Niger, pour participer à la 57ème session ordinaire de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, a indiqué Garba Shehu, porte-parole de Buhari, dans un communiqué.
« Muhammadu Buhari devrait participer à un sommet d’une journée de délibération sur le rapport spécial sur le Covid-19. Ce rapport sera présenté par le président Buhari qui a été nommé Champion de la CEDEAO dans la lutte contre le Covid-19 lors du Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO, le 23 avril 2020. En tant que champion, le leader nigérian devait coordonner la réponse sous-régionale contre la pandémie. Dans la poursuite de cet objectif, sous la supervision du Champion, les ministres nigérians de la Santé, de l’Aviation et des Finances ont été nommés présidents des comités ministériels de coordination sur la Santé; Transport, Logistique et Commerce; et Finance », a indiqué le communiqué.
La montée du terrorisme, le banditisme armé et le processus démocratique des militaires au Mali, seront également abordés lors du sommet. Le Président Muhammadu Buhari sera accompagné à ce sommet, par les ministres et autres hauts fonctionnaires du gouvernement. Il retournera à Abuja, aussitôt après la réunion. Lors du sommet, un rapport spécial sera reçu sur le programme de monnaie unique de la CEDEAO, qui sera présenté par le Président Julius Maada Bio de la Sierra Leone par ailleurs président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la zone monétaire ouest-africaine (ZMAO), de même que le Président Alassane Ouattara, qui est président de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Également, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, présentera aux dirigeants ouest-africains, le rapport intérimaire 2020 sur les activités de l’organe sous-régional dont la Vision 2050 de la CEDEAO. « De même, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée et au Niger où des élections parlementaires et présidentielles sont prévues cette année, l’impératif de renforcer la démocratie dans la sous-région en respectant les dispositions constitutionnelles, l’état de droit et les résultats de la liberté et des sondages équitables, seront soulignés », a ajouté le communiqué.