L’armée nigériane a mis en fourrière lundi un arsenal de fusils d’assaut Kalachnikov, des lance-roquettes, des explosifs, des grenades et une grande quantité de munitions de membres présumés du groupe islamiste Boko Haram. Cette milice armée a perpétré de nombreuses attaques contre les populations chrétiennes et les institutions du Nigeria.
La saisie d’un important arsenal militaire a eu lieu après une altercation entre des miliciens islamistes et des soldats de l’armée nigériane. L’armée nigériane aurait tué trois miliciens armés dans le combat et a ensuite découvert la cache d’armes. « Trois hommes armés conduisant vers Maiduguri, ville frontalière de Gamboru Ngala, ont ouvert le feu sur une patrouille militaire qui a répondu. Une fusillade s’en est suivie dans laquelle les trois hommes armés ont été tués», a déclaré le brigadier-général Yusuf Tanko Gaya. A un kilomètre du lieu de la fusillade, d’autres armes ont été trouvées dans une voiture stationnée dans un village.
«Nous en sommes encore à déterminer la provenance des armes et à qui elles étaient destinées » à précisé Gaya, ajoutant qu’il pensait qu’elle avaient été abandonnées après la fusillade. Les armes sont soupçonnées d’appartenir au groupe Boko Haram qui été impliqué dans une série d’attentats et de fusillades dans le nord du Nigeria ces derniers mois, faisant des dizaines de morts. Le groupe a entamé une rébellion contre les institutions démocratiques et la population chrétienne du Nigeria en 2009.
Le gouvernement nigérian a cherché à combattre la rébellion par la force militaire, faisant des centaines de morts. Boko Haram, qui comprend des membres qui viennent du Tchad voisin, s’oppose à l’éducation et la culture occidentale. Ils souhaitent installer la charia au Nigeria.
Par Konye Obaji Ori