Le gouvernement nigérian a ouvert le dialogue avec la secte islamiste Boko Haram, nous apprend ce dimanche le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati. Le Nigeria entend recueillir les doléances de ce mouvement terroriste afin de parvenir à une résolution de la crise qui frappe le pays depuis 2010. On parle de 1 400 à 2 000 morts causés par les violences perpétrées par Boko Haram au Nigeria.
Un dialogue bilatéral pour mettre fin à la série de violences qui frappent le Nigeria depuis 2010. Le gouvernement nigérian discute avec la secte islamiste Boko Haram, nous apprend ce dimanche le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati. Le Nigeria entend recueillir les doléances de ce mouvement terroriste afin de parvenir à résoudre la crise que traverse le pays depuis 2010. On parle de 1 400 à 2 000 morts causés par les violences perpétrées par Boko Haram dans le pays.
Des pourparlers indirects « sont utilisés pour communiquer avec le seul objectif de comprendre quelles sont exactement les revendications de ces personnes et ce qui peut être fait pour résoudre les crises », a déclaré à des journalistes le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati, rapporte Le Point.fr. Ces nouvelles négociations ont pour but d’« assurer la paix et la stabilité au Nigeria ».
Bien que Boko Haram ait réfuté l’information, selon laquelle le gouvernement nigérian tente une conciliation avec son mouvement, le journal This Day de Lagos, la plus grande ville du Nigeria, confirme les faits. « Malgré le démenti de Boko Haram, le gouvernement a confirmé le dimanche 26 août qu’il avait amorcé des pourparlers avec le groupe terroriste qui a déclenché le chaos dans le Nord, faisant plus de 2 000 morts au cours des trois dernières années », rapporte Le Courrier International. Selon le quotidien nigérian, une rencontre entre les deux parties s’est déroulée en Arabie Saoudite. Et, la secte islamiste aurait exigé la libération de ses membres.
Boko Haram fait régner la terreur au Nigéria en s’en prenant aux civils et à la police depuis 2010. Ce groupe réclame l’application de la Charia, la loi islamique, dans tout le pays. Le mouvement terroriste a récemment exhorté le président nigérian Goodluck Jonathan à démissionner de ses fonctions et à se convertir à l’islam sous peine de faire face à de nouveaux actes terroristes.
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