La femme lynchée puis brûlée vive par une foule en colère qui croyait qu’elle s’apprêtait à commettre un attentat au Nigeria n’était en réalité pas une kamikaze, mais une malade mentale.
Une monumentale erreur qui a conduit à une mort atroce ! Selon la police nigériane, la jeune femme lynchée puis brûlée vive par une foule en pleine rue dans le nord-est du Nigeria, dans la ville de Bauchi, n’était en réalité pas une kamikaze qui s’apprêtait à commettre un attentat pour le compte du groupe terroriste Boko Haram, mais une malade mentale.
Agée de 33 ans, la victime se nommait Thabita Haruna. Elle a été battue à mort puis brûlée, dimanche, dans la ville de Bauchi, après avoir refusé de se prêter à un contrôle de sécurité à l’entrée d’un marché. La panique s’installe peu à peu dans le nord du Nigeria car Boko Haram a de plus en plus souvent recours à des femmes, voire à de très jeunes filles, comme kamikazes, pour mener des attentats-suicides contre des cibles faciles, telles des gares routières ou des marchés.
La police a elle prévu de mener l’enquête pour retrouver les auteurs du crime, soulignant que personne ne doit se faire justice soi-même, car il existe des lois au Nigeria. Ce drame est la conséquence de l’incapacité des autorités nigérianes à faire face au groupe terroriste Boko Haram. Le groupe armé a tué plus de 13 000 personnes depuis 2009, poussant des milliers de personnes à se déplacer.
Les armées du Tchad, du Niger et du Cameroun ont de leur côté décidé de prendre le taureau par les cornes en affrontant le groupe armé le long de leurs frontières. La bataille fait rage entre Boko Haram et les soldats des différents pays de la sous-région qui tentent de mettre un terme à la secte. Mais cette dernière résiste pour l’heure.