A deux jours de l’élection présidentielle au Nigeria, la campagne s’achève dans un climat tendu avec la peur de nouvelles attaques de Boko Haram.
Le bon déroulement de l’élection du 28 mars est en jeu au Nigéria. Durant la campagne tous les moyens ont été mis en oeuvre afin d’en assurer le bon déroulement. Ce jeudi, des derniers appels ont été lancés aux électeurs, la sécurité a été renforcée par crainte d’attaques de Boko Haram. Le Président sortant Goodluck Jonathan et son rival Muhammadu Buhari ont jeté leurs dernières forces dans la campagne.
Boko Haram, une menace pour les élections
A deux jours de l’élection présidentielle, la tension a atteint son paroxysme au Nigeria. Les frontières maritimes et terrestres ont été fermées, tandis que dans le Nord-Est, la secte terroriste Boko Haram sévit toujours. Des combattants de Boko Haram auraient enlevé des centaines de personnes dans la ville de Damasak. Un enlèvement démenti mercredi par le gouvernement. Le gouvernement nigérian a démenti mercredi cet enlèvement de masse.
Avant d’éviter de nouvelles exactions de Boko Haram, qui a promis de perturber le scrutin, le chef de la police nigériane a ordonné « une interdiction totale de circuler samedi pour tous les véhicules, sauf ceux utilisés pour des missions essentielles ». De plus, le département des services de sécurité de l’Etat (DDS) a appelé à la plus grande vigilance dans les endroits très fréquentés, de crainte d’attentats-suicides. Les électeurs sont appelés à se méfier des personnes portant des tenues larges ou volumineuses au niveau de ventre, précise un porte-parole de des services de sécurité de l’Etat.
Aux abords des bureaux de vote, la sécurité va être renforcé. Plus de 68,8 millions d’électeurs vont se rendre aux urnes ce samedi.