Nigeria : l’armée déclenche l’opération « Bring back our girls »


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Ils sont 527 filles, femmes et enfants libérés par l’armée nigériane, en moins d’une semaine. A travers ces libérations, c’est la réponse (enfin) de l’armée nigériane à l’appel lancé par le monde entier à travers le slogan « Bring back our girls ».

« Bring back our girls », telle est l’appellation donnée par AFRIK.COM à l’opération menée par l’armée nigériane depuis une semaine. En ce sens que l’armée a enclenché une opération de libération d’otages, notamment des femmes et filles qui étaient entre les mains du groupe terroriste Boko Haram. En une semaine, sur les quelque 2 000 femmes et filles enlevées par le groupe dirigé par le féroce Abubakar Shekau, près de 500 d’entre elles ont été libérées.

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Au Nigeria, on marche pour le retour des filles enlevées

Flash-back : Il y a environ un an, Boko Haram exportait son nom à l’international en enlevant, en une seule opération nocturne, 267 lycéennes dans leur établissement de Chibok. Le groupe terroriste, qui avait revendiqué ce rapt, n’avait pas hésité à déclarer que ces filles seront soit monnayées comme des esclaves, soit converties à l’islam et mariées de force. C’était le scandale ! La mobilisation est alors sonnée partout dans le monde. Une occasion saisie par de nombreuses personnalités, notamment la Première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, ou autre Premier ministre britannique David Cameron, derrière les parents et proches des filles enlevées, pour lancer la campagne visant à retrouver les lycéennes. L’appel était clair : « Bring back our girls », oui « Rendez-nous nos filles » ou tout simplement « Ramenez-nous nos filles ».

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Michelle Obama lance de son côté un appel de détresse

Un appel tombé dans l’oreille de sourds, à l’époque. L’armée nigériane, sous le commandement de son chef suprême, en l’occurrence l’ancien Président Goodluck Jonathan, montre ses limites. Un véritable géant aux pieds d’argile. En effet, en un an, aucune fille de retrouvée, aucune d’elle de libérée, à part la cinquantaine de lycéennes qui avaient réussi à s’échapper des griffes de Boko Haram. Au contraire, les enlèvements de filles, de femmes et d’enfants se poursuivaient. Sans compter les enrôlements de garçons et autres massacres d’hommes qui faisaient foison. Bref, Boko Haram poursuivait sa marche meurtrière avec un groupe qui installait la peur et semait le désarroi dans la nation la plus peuplée d’Afrique, par ailleurs première puissance économique du continent.
Cependant, il y a moins semaine, la boule semble avoir tourné. Le Nigeria a un nouveau Président, en la personne de Muhammadu Buhari, l’armée a adopté une nouvelle stratégie. Coïncidence ou pas, l’existence d’une force de sécurité capable de défendre le peuple nigérian se fait désormais sentir. Et Boko Haram semble aussi e faire les frais.

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David Cameron exige la libération des lycéennes enlevées

En début de semaine, l’armée nigériane lance l’assaut contre les fiefs de Boko Haram. Une vaste opération menée au nord-est du pays, notamment dans les zones Kawuri et Konduga de la forêt de Sambisa, dans le sanctuaire du groupe terroriste. Et le résultat est payant, cash même ! Elles sont 527 personnes à être libérées des mains de Boko Haram, notamment un premier groupe de 293 filles et femmes, et un second de 234 femmes et enfants. Un gros coup frappé par l’armée nigériane qui, visiblement, a décidé de ramener les filles à la maison. Comme dirait l’autre, « Your girls will be back ». En clair, « vos filles seront de retour » !

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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