La police nigériane a innocenté le chanteur et compositeur nigérian D’banj des accusations de viol portées contre lui par une utilisatrice de Twitter, Mlle Seyitan Babatayo. Cela figurait dans un rapport signé par Umar Sanda, le commissaire adjoint de la police (DCP) au nom de l’inspecteur général adjoint de la police, département des enquêtes criminelles de la force, quartier général de la force.
La belle Seyitan Babatayo avait accusé le chanteur nigérian D’banj de l’avoir violée dans un hôtel, il y a deux ans. Il convient de rappeler que l’accusation a conduit à de très vives controverses sur les réseaux sociaux, plusieurs fans affirmant que le chanteur était innocent, tandis que d’autres se sont opposés à ceux qui pensaient que Seyitan disait la vérité.
D’banj avait affirmé qu’il n’y avait pas de vérité dans l’accusation et l’a imputée au travail de ses ennemis qui, selon lui, voulaient détruire sa réputation durement gagnée. L’artiste a par la suite intenté une action en diffamation de 1,5 milliard de nairas contre Seyitan, malgré le soutien qu’elle a obtenu d’éminents groupes de défense des droits des femmes.
Toutefois, le rapport de l’unité d’enquête de la police n’a trouvé aucune preuve substantielle prouvant que D’banj avait commis l’acte et que Seyitan avait retiré la requête déposée contre D’banj. « Il s’agit d’un cas d’attentat à la pudeur contre une femme, de viol, d’intimidation et de menace à la vie rapporté par Seyitan Babatayo à travers une lettre de pétition datée du 5 juin 2020, par le cabinet d’avocats Ojoge, Omileye and Partners contre Oladapo Daniel Oyebanjo aka D’banj. La pétition est adressée à l’inspecteur général de la police qui a été approuvée par l’inspecteur général adjoint de la police FCID pour enquête et renvoyée à l’ACP SEB / PEPF pour enquête et rapport », peut-on lire sur les conclusions.
« Le fait de cette affaire est que le 30 décembre 2018, M. Franklin Amudo, qui était le manager du suspect, a invité le plaignant Seyitan à une soirée entièrement blanche à Eko Atlantic à Lagos, où le suspect s’est produit en tant qu’artiste invité. La plaignante a allégué que D’banj avait eu des relations sexuelles avec elle contre son gré. Mais compte tenu des faits qui précèdent, une enquête a été abandonnée car il n’y avait aucune preuve substantielle pour prouver l’allégation de viol contre le suspect », lit-on dans le rapport.