Selon une source minsitérielle britannique, le Président nigérian Goodluck Jonathan refuse l’échange de prisonniers en contrepartie de la libération des lycéennes enlevées par Boko Haram.
Alors que les autorités nigérianes affirmaient ce mercredi être prêtes à négocier avec Boko Haram pour libérer les jeunes lycéennes que le groupe terroriste a enlevées, le Président Goodluck Jonathan parle d’une toute autre voix. Selon en effet une source ministérielle britannique, le chef de l’Etat nigérian refuse l’échange de prisonniers contre la libération des jeunes lycéennes enlevées à la mi-avril.
Cela fait désormais un mois, jour pour jour, que les jeunes filles ont été enlevées par la secte nigériane. Malgré la course contre la montre pour les retrouver vivantes et en bonne santé, la mobilisation pour les soutenir ne faiblit pas. Le Premier ministre britannique David Cameron a proposé au Nigeria, ce mercredi, des avions de reconnaissance pour libérer les jeunes filles.
A Paris, une manifestation de plusieurs dizaines de personnes a eu lieu, ce mercredi également, devant l’ambassade du Nigeria, pour réclamer la libération des lycéennes. Le gouvernement de Goodluck Jonathan est donc attendu au tournant dans le monde entier pour gérer cette nouvelle crise provoquée par Boko Haram. La réélection du chef d’Etat à la Présidence pourrait dépendre justement de la façon dont cette crise est gérée, s’accordent à dire plusieurs experts. Mais pour l’heure, le temps semble jouer contre Goodluck Jonathan…