Des avions américains survolent actuellement le Nigeria à la recherche des jeunes lycéennes enlevées par le groupe terroriste Boko Haram.
La traque contre Boko Haram bat son plein. Des avions américains survolent actuellement le Nigeria pour localiser les lycéennes enlevées par le groupe terroriste nigerian, selon un haut fonctionnaire de l’administration américaine. Washington a en effet dépêché une équipe d’experts civils et militaires sur place pour retrouver les jeunes filles le plus rapidement possible.
Les Etats-Unis à l’offensive contre Boko Haram
La Maison Blanche a, pour la première fois, donné des détails sur la composition de cette équipe lundi. Parmi ces 26 personnes, « il y a 5 responsables du département d’État (…) et 10 conseillers du département de la Défense qui étaient déjà au Nigeria, et qui ont reçu de nouveaux ordres de mission », a expliqué le porte-parole de l’exécutif américain, Jay Carney.
Sept autres conseillers issus du commandement « Afrique » du Pentagone (Africom) ont également été envoyés, ainsi que « quatre responsables du FBI spécialisés dans la récupération, les négociations et les mesures de prévention d’autres enlèvements », selon Jay Carney. De son côté, Israël a notamment, à son tour, proposé son aide, dimanche, comme l’avait fait la Chine, vendredi.
Mobilisation massive à l’international
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont été les premiers pays à avoir envoyé, ces derniers jours, des experts au Nigeria, suite à la demande des autorités nigérianes dépassées par Boko Haram. Il faut dire que l’affaire des jeunes filles enlevées a rapidement mobilisé à l’international. Depuis 2009, la nébuleuse a tué plusieurs milliers de personnes. L’armée nigériane a lancé une offensive militaire d’envergure à son encontre, sans succès. Le groupe terroriste continue de massacrer les populations, sans répit.
Désormais, il semblerait que les jeunes filles soient la nouvelle cible de Boko Haram, qui a proposé d’en libérer certaines en échange de prisonniers. Mais les autorités nigérianes ont catégoriquement refusé, affirmant qu’elles ne négocieraient pas avec le groupe terroriste.